«Je suis à l’âge où l’on ne dort nulle part / Les seuls lits d’où je rêve sont des quais de gare»
À quelques jours de mon départ, c’est la chanson de Camille que j’ai dans la tête (celle-là et des tas d’autres : L’autre bout du monde, Fuir le bonheur, Confiance, Je suis parti).
Sauf que moi, je déteste les quais et les gares. Dormirais pas là. En fait, je hais les salles d’attente au sens large. Les pires endroits que je connaisse. On est toujours mal assis, épuisé, les bagages nous écrasent. Ah oui : on court et j’ai toujours, toujours peur d’être en retard. (Sinon, quand on ne court pas, on attend, et c’est quasiment pire.)
Oui, je sais. Ça fait juste commencer. De mercredi à samedi, je vais vivre dans mes valises, je vais prendre l’autobus et l’avion, je vais faire des tas de transferts, je vais probablement être très fatigué.
Je m’envole jeudi soir vers 22 heures. Ne pense pas que je vais dormir dans l’avion.
Sinon, je ramasse mes affaires. J’ai fait le ménage de mon étage à disques, et j’ai pu retenir les 28 indispensables.
(Et le chiffre 28 n’a pas de signification mystique particulière. C’est juste que mon compartiment n’a que 28 pochettes de plastique. Désolé de vous décevoir, Dan Brown.)
Et puis j’ai fait une belle liste de tous les CD que j’emporte. Bon, comme ça, ça n’a pas l’air trop palpitant, mais j’imagine que si je les perds tous, je serai très content de l’avoir - je pourrai pleurer pendant des heures en la relisant, oui, c’est ça.
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