mercredi 26 septembre 2007

Fréquences parisiennes

Monique Giroux est à Paris, et il faut absolument que je l'écoute cinq minutes, un soir, me parler de ses bonnes adresses ici.

mardi 25 septembre 2007

A new chance has come

Je programme mon vidéo.

Stop

(Attention, pause de blogue temporaire pour cause de cousine en visite à Paris.
Je ne suis pas mort, même si je suis absent quelques jours.)

lundi 24 septembre 2007

"Saint-Denis en France?"

Toujours sur le thème "Le-monde-est-petit-quand-on-croise-un-inconnu-à-l'autre-bout-de-la-planète-qui-connaît-quelqu'un-qu'on-connaît", Timath, présentement à Montréal, m'a écrit ceci :

"L'autre jour, on cherchait un resto pour manger une poutine, mais on était un peu perdu. On accoste deux charmantes jeunes filles pour leur demander notre chemin ("eh mad'moizelle ! t'viens ici ou quoi ?". Ou bien "excusez moi, on a besoin d'un petit renseignement", je sais plus.) On leur dit qu'on vient de Saint-Denis (la rue cent mètres plus loin). Et là la fille nous fait "Saint-Denis en France ?".
Bon, là, genre, nos têtes : O_o
"Nan parce que j'ai un ami qui est là-bas."
Je passe sur l'absurdité complète de cette question (je me vois bien arriver dans la rue à Montréal, style : salut, je viens de Guyancourt, c'est au sud-ouest de Paris, et je cherche le resto La Banquise, siouplé) mais j'ai évidemment pensé à toi, peut-être qu'elle te connaissait ? je lui ai pas demandé. Bref, quoiqu'il en soit, le monde est tout petit."

Etant donné qu'il n'y a pas 100 000 Québécois qui vivent à Saint-Denis - Paris passe toujours, mais tout de même, je suis un spécimen rare! - il est possible que je connaisse ladite charmante jeune fille.

Alors, nous vous recherchons si :
a) Vous êtes une charmante jeune fille.
b) A Montréal, un Français vous a dit qu'il venait de Saint-Denis (voir dialogue plus haut).

(Claire Lamarche, sort de ce corps!)

Ben en tout cas, si vous correspondez au profil recherché, ça serait bien de vous signaler. J'imagine, moi, si Babine avait rencontré Timath.
(Je veux dire, si mes amis français et québécois commencent à se parler, ça va être quoi après, hein? Clément rencontre ma mère?!?)

Sonne téléphone

En ce moment, j'attends l'appel de la cousine Marie-Claire qui devait arriver sur Paris aujourd'hui en provenance de Bruxelles.

Très hâte de la voir, et de rencontrer son copain aussi.

Sooooonne, téléphone.

(En plus, je ne peux même pas aller faire mes courses...)

dimanche 23 septembre 2007

Dimanche d'art


Aujourd'hui, j'ai fait le quartier des Halles.

J'ai bien aimé les fontaines colorées de la place Igor-Stravinsky, dont voici la photo. L'église en arrière-plan, je crois qu'elle s'appelle Saint-Merri.

Ensuite, j'ai visité le centre Pompidou. C'est le musée d'art contemporain.
Même si je n'y connais pas grand-chose, je crois que j'aime bien l'art contemporain. Oui, il y a toujours des trucs comme "Grand panneau bleu foncé no 1" qui peuvent laisser penser que c'est vraiment n'importe quoi. Mais il y a toujours quelque chose d'intellectuellement stimulant dans une expo d'art moderne. Il faut savoir décoder le message, le concept, le titre d'une oeuvre. Chaque pièce est une énigme, une question.
A la fin, j'avais l'impression d'avoir fait travailler mes yeux ET mes neurones. Bref, je me suis bien amusé.

J'ai marché jusqu'aux fameuses Halles. Autrefois, c'était un marché très couru à Paris. C'est maintenant quelque chose comme un centre d'achat souterrain. N'empêche, c'est impressionnant. Il y a de beaux espaces dans le coin, c'est à voir.

J'ai aussi assisté à un concert d'orgue à l'église Saint-Eustache. C'était du Bach et c'était très bien.

Et à Paris, je visite chaque église que je rencontre. Pour l'instant, aucune ne m'a déçu - alors n'attendez plus et venez me voir.

Samedi avec Claudie

Samedi, j'ai passé l'après-midi avec une compatriote de Chicoutimi, Claudie.

Nous sommes allés au secondaire ensemble, et bien que l'on ne se soit pas vus depuis l'âge de 15 ans, des amis communs nous ont remis sur nos traces respectives - le Saguenay est petit, très petit.

Claudie est arrivée en France il y a deux semaines pour un programme vacances-travail avec son copain. Or, le mauvais sort s'acharne sur eux depuis : ils n'ont pas été embauchés comme prévu, leur logement est loin de Paris, leur voiture brisée.
En tout cas, je crois que ça a fait du bien à Claudie d'entendre un accent québécois.

Nous avons visité le Jardin du Luxembourg, dont voici la photo avec la supeeeeerbe tour Montparnasse en arrière-plan. Paris est une ville polluée, ça se voit.

Amis parisiens, si vous entendez parler d'un studio pas trop cher sur Paris ou en banlieue qui pourrait accueillir un gentil couple de Québécois pour quelques mois, donnez signe.

Mais je crois que Claudie et son copain devraient se tirer de leurs malheurs d'ici une semaine. Il a déjà trouvé un emploi et elle essaiera peut-être d'être nounou (les Parisiens pensent-ils vraiment que leur enfant aura une enfance normale dans une si grande ville?). C'est ce qu'elle a fait pendant six mois en Australie, alors je ne suis pas trop inquiet.

Après cette rencontre, j'ai visité la fameuse Sainte Chapelle. C'est vraiment très beau. En même temps, elle est en rénovation présentement, alors je n'ai pas pu voir les vitraux du fond (autel). Peut-être que j'y retournerai quand ça sera fini.

It's Britney, bitch (bis)

Après une semaine intensive à me farcir tous les clips de Britney sur YouTube, pour votre divertissement, voici ma Liste des chansons les plus insupportables de Britney Spears.

- Britney à 10 ans était une sale petite rousse pas particulièrement jolie, destinée à chanter comme Céline Dion. Vraiment l'air d'une petite peste - en plus, le public rit de sa chanson, pauvre petite.

- Dans Sometimes, Britney est toujours rousse et elle a décidé que son clip serait un vrai film d'ados. Très romantique, très quétaine. Moment à ne pas manquer : lorsque ses danseurs se placent en forme de coeur autour d'elle. Je vous mets au défi de ne pas hurler de rire.

- Oops!...I did it again. Même pas capable d'écouter cette chanson-là au complet tellement elle me tape sur les nerfs. VRAIMENT énervante.

- Don't let me be the last to know est probablement la pire de ses chansons, le pire de ses clips, sa pire prestation. Mais c'est tellement poche que ça en devient bon - syndrome Fidel Lachance, quelque chose comme ça. C'est à partir de ce moment-là qu'elle commence à se déshabiller.

- Do something est une chanson méconnue. Tourné en 2005, ce clip est la première expérience de Britney à la réalisation et à la chorégraphie. Après avoir vu ça, on se dit qu'elle prend de la drogue, c'est clair. Beaucoup de drogue.

(Sinon, parlant d'artistes dopés, j'ai découvert Amy Winehouse et sa musique est géniale. Winehouse est une vraie loque humaine, toujours complètement défoncée, mais ça déchire. A découvrir avant qu'elle crève.)

samedi 22 septembre 2007

A la conquête du monde, tous

J'ai ouvert une rubrique "Amis voyageurs" dans le menu à gauche.

En gros, c'est en consultant Tijuana en Australie que j'ai appris qu'Anne faisait aussi un blogue. Anne est la Française avec qui j'ai tourné des crêpes à Montparnasse le week-end dernier. Elle part étudier à l'université Aston à Birmingham (attention, pas l'université Ashton... à Poutineland).

Sinon, Bobino au Japon a connu un regain d'activité depuis l'arrivée d'Internet dans la vie du principal intéressé. Egalement, Babine parle de reprendre le blogue. Elle a étudié 10 mois en Angleterre en 2005-2006 et ses archives sont toujours là.

Pour les Cahiernoiristes, j'aimerais avoir le lien du site de Timath à Montréal (ou de son coloc, c'est le même).

Voilàààà.

Le premier lieu

Le bar où j'étais vendredi : le Troisième lieu, rue Quincampoix dans les Halles. Entrée gratuite, ambiance sympa, musique cool, public diversifié, personnel original. Personnellement, je trouve la consommation un peu chère (5 Euros la pinte), mais "c'est le prix de Paris", ce qui n'est pas faux.

(Sinon, je ne sais pas le nom du pub où nous étions l'autre soir, les Cahiernoiristes, mais c'était à côté de la place Monge et c'était assez bien.)

jeudi 20 septembre 2007

Un autre vendredi soir à Paris

Demain soir, je pars du bureau avec Céline (fille qui bosse à l'OFQJ) et on va au Louvre avec ses amis. Et après, on devrait aller voir un spectacle, ou juste sortir comme ça dans un bar.

Habituellement, quand je me retrouve dans une soirée de Français, les sujets de conversations viennent dans l'ordre suivant : ils se rendent compte que je suis Québécois, je confirme, mais je leur explique que je ne viens pas de Montréal. "Je suis originaire d'une petite ville éloignée, Chicoutimi. Complètement perdue dans le bois. Cinq heures de route à partir de Montréal."
Ensuite, ils me parlent des Têtes à claques, je leur dis que les Français (aussi) ont un accent, ils me demandent de les imiter, je suis incapable ou trop gêné, donc je dis "Alors, tu tires ou tu pointes?" à la marseillaise ET CA FAIT RIRE TOUT LE MONDE.

J'ai bien hâte de voir.

Aujourd'hui à Saint-Denis


Aujourd'hui, il y avait une espèce de braderie sur la place de la République à Saint-Denis. Habituellement, il y a là un marché ouvert tous les deux jours - oui, un vrai marché en plein air avec plein de choses à vendre, comme dans les films.
En tout cas, aujourd'hui, c'était plein de vieilles cochonneries françaises à vendre.

Et dessous, voici la basilique Saint-Denis, où sont enterrés saint Denis (avec ou sans sa tête, on ne sait plus) et la plupart des rois de France. Je crois qu'il s'agit de la plus vieille construction gothique au monde - c'est plus ancien que Notre-Dame.
Ah oui, et c'est à cinq minutes de chez moi, et je passe devant ça tous les matins.

It's Britney, bitch

Parfois, j'ai de drôles d'obsessions.
Ces temps-ci, j'erre sur YouTube à la recherche de clips de Britney Spears. Je réécoute Baby one more time et je pense : "Mon Dieu, tant de candeur et de naïveté. Pourquoi ne danse-t-elle pas en col roulé, tant qu'à y être?" - et en passant, dommage que Jive Records ait retiré tous les extraits de sa prestation aux MTV Awards, elle était complètement saoule, c'était marrant.

Son prochain album sort en novembre et on peut déjà entendre plusieurs de ses chansons sur le Web - sans clip, évidemment. Mon extrait préféré est Cold as fire parce que c'est comme de la barbe à papa : rose, sucré, sans protéine. Britney chante comme une enfant de quatre ans, c'est vraiment mignon. Sans blague, j'adore - je kiffe pour vrai.
(D'ailleurs, un internaute a fait un clip très drôle pour cette chanson, comprenant notamment des extraits du bébé dansant d'Ally McBeal.)

(Ceci dit, Gimme more est une chanson à me donner le goût de m'acheter un téléphone portable. Parce que ça doit être drôle d'entendre "It's Britney, bitch!" en début de sonnerie. Trop la classe - mais en fait, je suis juste fan du début de la chanson.)

Suprême trouvaille

L'autre soir, au supermarché, j'ai trouvé du shampoing gel-douche "Black X-Presso stimulant". C'est du savon enrichi avec du magnésium et de la caféine. Vrai comme vous me lisez.

Je crois avoir lu ça dans L'actualité il y a quelques mois. C'était annoncé que dans quelques années, on allait pouvoir se réveiller sous la douche, en ingérant sa caféine par la peau, dans le savon.
L'avenir, mes amis, c'est aujourd'hui!

Impossible de résister. Il fallait que je l'achète.

D'un côté, c'est réellement révolutionnaire - ouais, de l'autre, c'est complètement con, je sais.

Ma coloc m'a dit : "C'est super. Et si tu es vraiment en manque de café, tu peux aussi boire ton shampoing."
(Heureusement, je ne suis pas rendu là. En vrai, je n'ai même pas encore testé le "Black X-Presso stimulant", parce que je m'étais déjà précipité sur le savon de Marseille - honte.)

mercredi 19 septembre 2007

Je n'sais pas si j'assume

Tout à l'heure, à Popstars (sorte de Star Académie sur la chaîne M6), une fille a chanté Confessions nocturnes de Diam's!!!

Mon séjour n'aura pas été vain.

L'administration, au moins

Au moins, il y a quelque chose qui me soulage dans l'épopée de mon bulletin de vote.

Supposons qu'il me soit parvenu jeudi ou vendredi. J'aurais alors dû l'envoyer à Ottawa par messagerie - à mes frais - pour qu'il parvienne au bureau de vote à temps.

On n'arrête pas de me dire que la démocratie n'a pas de prix (enfin, mis à part le sang de nos chers soldats canadiens en Afghanistan). Donc, moralement, il aurait peut-être fallu que je me débrouille pour envoyer mon vote à temps. Supposons que j'aie reçu mon bulletin de vote avant le vote. Payer ou ne pas payer?

Heureusement, les délais postaux m'ont évité cet affreux dilemme moral, et je peux encore me regarder dans le miroir en me disant que j'ai fait mon possible.

Merci les délais postaux.

Vous me reconnaissez?


Indice : Premier évêque de Paris, j'ai été décapité puis j'ai marché vers le nord pendant six kilomètres, ma tête sous le bras. J'ai traversé Montmartre par le chemin qui sera nommé rue des Martyrs. À la fin de mon trajet, j'ai donné ma tête ("Cadeau!") à une femme pieuse originaire de la noblesse romaine et nommée Catulla, avant de m'écrouler. On m'ensevelit à cet endroit précis et on y édifia une basilique en mon honneur. On me fête le 9 octobre (bientôt).

(Selon Wikipedia.)

Carambar Info

"Vrai ou faux? Les méduses sont composées à 99% de bave.

Réponse : Faux. Elles sont composées à 99% d'eau."

J'aurais pas cru.

mardi 18 septembre 2007

L'administration, super

J'ai reçu mon bulletin de vote pour l'élection partielle. Aujourd'hui. Merci Election Canada.

(Ben ouais, comme ça, je suis sûr de voter du bon bord...)

Et de deux

Seconde désillusion sur la bouffe française.

La semaine dernière, j'avais acheté de la compote pomme-ananas-coco (oui, avec du coco, je trouvais ça très étrange). Super bon. Cette semaine, toujours à la recherche de produits exotiques, j'ai essayé la compote pomme-litchi (en fait, je voulais la prendre dès la semaine dernière, mais j'ai finalement acheté le coco).

Sincèrement, je suis déçu. Et bien sûr, ma déception est accentuée par le fait que j'attends d'acheter ladite compote depuis une semaine.

Je me rends compte que le mélange pomme-litchi n'est pas nécessairement un mariage heureux. Ce n'est pas mauvais, mais ce n'est pas spécialement bon.

Plus grave encore, je me rends compte que le litchi n'est pas un fruit réellement délicieux. Pas très bon au goût. C'est juste mignon et très classe - et dans une compote, ça ne compte plus.

En tout cas, la vie est pleine de petites pertes d'illusions.

(Heureusement, j'ai aussi acheté du yogourt - yaourt, ici - à la rhubarbe, et ça me réconcilie avec la vie.)

J-P too


Présentement, il y a ces drôles d'affiches dans le métro à propos d'un spectacle (je crois que c'est un spectacle) sur la vie de Jean-Paul II. Oui oui, Ji-Pi Two, the musical. Etrange - mais il est indiqué "N'ayez pas peur".

Techno tektonik

Samedi, c'était la Techno Parade dans le cinquième arrondissement. Ma coloc y était et il paraît que c'était complètement fou. Les gens dansaient partout dans la rue - partout, partout, partout.

Moi, je n'ai vu que la fin. En fait, j'ai juste vu des jeunes qui cherchaient à se faire passer de la bière pour terminer la soirée. Beaucoup de jeunes. Ah oui, et le sol était jonché de cannettes et de dépliants - pas mal pour un événement qui se veut écolo.

Ces jeunes-là étaient des Tektoniks. Ca, c'est le nouveau look dans le vent, et c'est une mode surtout capillaire. Les gens de ce groupe se font une belle crête de gel sur le dessus de la tête. Et ils s'habillent avec des vêtements très serrés. De toute façon, j'ai identifié à peu près deux règles pour être un bon Tektonik :
1) Avoir 16 ans.
2) Avoir une chaudière de gel coiffant à la maison.
3) Si l'on a pas 16 ans, se tailler finement la barbe et les favoris (mode surtout capillaire, je vous dis).

(Le gel, il ne faut pas avoir peur d'en mettre. En effet, pour être un bon Tektonik, il faudrait que les gens puissent se voir sur vos cheveux. Comme dans un miroir. Je vous jure.)

Et on m'a déjà dit que pour danser comme un Tektonik, il faut "reproduire sur le plancher de danse des gestes de la vie quotidienne". On ne m'a pas donné d'exemple, mais c'est ce qu'on m'a dit.

Maintenant, si cette mode venait à traverser au Québec, je n'ai qu'un conseil : investissez dans le gel coiffant.

Soap opera / Chez Nico

Les journées du Patrimoine, c'est complètement bidon.

D'abord, nous avons attendu, Céline et moi, l'ouverture de l'Opéra Garnier jusqu'à 10 heures. Voilà qu'à ladite heure, un employé se pointe et annonce que l'Opéra n'ouvre pas ses portes aujourd'hui : on y tourne un film sur Maria Callas.

Désolé, mais je considère que de ne pas ouvrir un monument le jour où tout est supposé être accessible et gratuit est un crime.
(D't'façon, je suis certain - j'espère - que le film sera vraiment pourri. Un navet insipide.)

Ensuite, nous avons voulu aller visiter l'Elysée, qui est à peu près dans le même quartier. Nous n'étions pas seuls. Voilà que la queue prenait trois rues de long et que l'on estimait l'attente à sept heures. Vraiment, il faut être complètement malade pour passer sa journée ainsi, sur le trottoir (quoique à ce stade, je prenais encore les choses avec bonne humeur).

Nous avons marché jusqu'à l'Arc de triomphe, où nous avons pu grimper gratuitement. Là, au moins, les journées du Patrimoine ont servi à quelque chose. Au moins.

Céline m'a dit que la vue à partir de l'Arc de triomphe est plus intéressante que celle de la Tour Eiffel, parce qu'on voit beaucoup mieux ce qu'il y a en bas. Tout est plus près.

Et nous sommes allés à l'Assemblée nationale et c'était très bien.

Ensuite, j'ai essayé de visiter la Conciergerie. C'était très décevant parce qu'à cause des journées du Patrimoine, la partie révolutionnaire du musée était fermée. Etant donné que c'est la partie intéressante, autant dire qu'il n'y avait rien à voir. Et la Sainte chapelle était complètement fermée pour la même raison.

Après, il était cinq heures et il y avait beaucoup trop de monde qui attendait pour l'Hôtel de ville. J'ai abandonné et je suis retourné à Saint-Denis.

(A peu près une heure plus tard, j'ai repris le métro et je me suis retrouvé à tourner des crêpes dans une petite cuisine de Montparnasse avec Anne du Cahier Noir. Une heure et demie non-stop à tourner des crêpes. On avait beaucoup trop de pâte.
Enfin, j'ai repris le métro vers une heure, très fatigué, après une étrange partie de loup-garou avec des inconnus. Drôle d'histoire - drôle de journée.)

lundi 17 septembre 2007

Waouh!

Je remercie le ciel de n'avoir pas encore visité le musée Picasso. Là, ça va devenir encore plus intéressant.
(Je remercie également mon frère Jean-François de m'avoir transmis l'info.)

(Et si vous avez des demandes spéciales de visites que je peux faire - mis à part les restos gaulois trop coûteux - allez-y.)

vendredi 14 septembre 2007

Ce soir


J'ai décidé de passer la soirée à la maison parce que demain, j'ai l'intention de me lever aux aurores pour visiter (encore) Paris.

Il faut dire que ce week-end, ce sont les journées annuelles du Patrimoine. Ce sont deux jours pendant lesquels la plupart des musées et des lieux historiques sont gratuits. Il y a également des institutions habituellement fermées au public (Elysée, Matignon, Sénat...) qui ouvrent leurs portes.
Bref, ces journées-là sont tyranniques parce qu'on se sent obligé de faire quelque chose. Et il faut savoir quoi choisir, parce que ces journées-là sont super rares. C'est beaucoup trop de pression.

Demain, je vais visiter le vieil Opéra Garnier avec une fille du bureau. Ensuite, on va aller à l'Elysée - chez Nicolas - où le bureau présidentiel est ouvert au public pour la toute première fois.
Je me prévois trois heures de queue, mais tout de même, ça devrait être bien.

Dimanche, je devrais aller à la Fête de l'Humanité, le festival du Parti communiste à Saint-Denis. Attention, je devrais y aller gratuitement en jouant ma carte de journaliste et d'étudiant étranger. Il faut dire que l'entrée est de 15 Euros (pour trois jours, mais quand même). Non, on n'a plus l'extrême-gauche d'autrefois. En tout cas. Je compte y faire une observation hautement sociologique.


Sinon, comme vous pouvez voir, j'ai passé mon blogue à l'eau de Javel. J'appelle ça mon look "La Parisienne / Michael Jackson".

(Et je dois avouer que c'est grâce à Mme Galin, la dame avec qui je travaille à l'OFQJ. Elle m'a fait remarquer que les textes étaient difficiles à lire sur fond bleu foncé. Pourquoi pas changer? Alors voilà, mon blogue est devenu Mme Galin friendly.)

jeudi 13 septembre 2007

Citizen Cain

Michael Cain est mort, et ça m'attriste parce qu'il était Monsieur Cain qui venait tous les jours chercher sa Gazette au café où je travaillais cet été.

Nous ne recevions qu'un exemplaire de ce journal qui ne devait avoir qu'un lecteur à Chicoutimi. Et à force de le voir venir chercher sa Ga-ZETTE (il parlait avec un drôle d'accent anglo), je pense que je me suis attaché.

Oh, au début, j'étais vachement impressionné, parce qu'il avait l'air super riche. M. Cain paraissait très vieux, et il parlait très lentement et très fort - d'ailleurs, j'étais persuadé qu'il était très méchant, c'est pourquoi je l'appelais mentalement Citizen Cain, ce qui m'a permis de me l'apprivoiser.

Je pense qu'il m'a souri une fois, alors je lui ai pardonné de me faire peur.

Mes condoléances à sa famille, le Café du Palais et Chicoutimi au grand complet.

Le ramadan expliqué sur un blogue

Aujourd'hui commençait le ramadan, ce mois de prière et de jeûne chez les musulmans.

J'ai bien hâte de voir de quoi aura l'air Saint-Denis, ville super multiculturelle où toutes les origines se rencontrent, toutes les langues se parlent, toutes les cuisines se goûtent - on se croirait à l'ONU.
Vous devriez voir les boucheries hallal que je croise en me rendant au travail, ou le rayon des livres coraniques du supermarché (dans lequel on trouve des titres comme "Le ramadan expliqué aux enfants", sans blague).

Alors voilà, c'était l'événement d'aujourd'hui. Bon ramadan (et le paradis à la fin de vos jours).

Quelques photos

Prises d'hier soir.

Notre-Dame (c'était la messe et ça sentait l'encens)

L'Île Saint-Louis

Une certaine rue Charlemagne, dans le quartier du Marais

La Place des Vosges

J'abandonne

C'est après ma troisième boîte de pâtes en conserve que je comprends enfin : c'est dégueulasse.

Après avoir acheté deux cannes de raviolis au boeuf de marques différentes (parce que, semble-t-il, j'étais prêt à leur laisser une chance), infectes également, c'est une boîte de cannellonis qui a fini de me convaincre de les laisser tomber, ce soir.

Je suis maintenant convaincu que ces pâtes n'étaient pas fourrées avec de la viande, mais avec de la farine à saveur de poulet. Dégueu.

Bref, la leçon : les pâtes en conserve sont immondes, j'ai compris. Mais comment puis-je avoir été aussi naïf et/ou stupide?

mardi 11 septembre 2007

A ouatcher


Je vais vous dire, la France n'est pas si dépaysante lorsqu'on voit les Têtes à claques à chaque coin de rue/station de métro/boutique de téléphones cellulaires.

Ici, il y a la nouvelle campagne de la compagnie SFR qui met en scène Uncle Tom et Cécile, entre autres personnages. Je crois que le site de la campagne, c'est Ca va ouatcher.fr.

En passant, les maudits Français de l'autre soir n'arrêtaient pas de m'appeler Johnny Boy. Est-ce que je devrais bien le prendre?
(Et puis je connais d'autres Français qui ont arrêté d'aller voir les Têtes à claques sur le Web, parce que c'était devenu "beaucoup trop commercial, avec la pub et tout.")

(Sinon, à la télé, il y a François Pérusse qui a fait une pub pour Tropicana. Il s'agit d'une animation avec des fruits qui dansent, et François Pérusse fait les voix et la musique. J'ai essayé de vous la retrouver sur Youtube, sans succès.)

Mystère frigo


Amis, sachez que mes problèmes de frigo achèvent.

(Non mais, c'est un événement public. Depuis que j'ai parlé de mon frigo, plusieurs personnes de mon entourage m'ont demandé de ses nouvelles, au téléphone comme sur Internet.)

J'ai placé à l'intérieur un neutralisateur d'odeur, Mister Frigo - oui, Mister Frigo - qui est une petite boîte en plastique remplie d'un jello bleu.
A l'achat, la gelée de Mister Frigo sentait déjà le Vicks, mais je lui ai fait confiance. Et je dois dire que ça a stoppé l'odeur de charogne. En tout cas, ça sent moins.

En même temps, j'ai aussi nettoyé le plancher autour de mon frigo, mais ça n'a pas donné grand-chose. En fait, ça m'a juste déculpabilisé.

Maintenant, je vais peut-être mourir d'un empoisonnement alimentaire, ou bien il y a un cadavre de souris qui attend dans ma laitue, mais je m'en fous.
Mister Frigo veille au grain.

L'administration se laisse désirer


Comme vous pouvez voir, ma serviette de bain et moi sommes prêts à voter.

Malheureusement, je n'ai pas eu de nouvelles de la trousse d'élections qui devait m'arriver lundi ou mardi. J'espère juste que personne ne va voter à ma place...

(En passant, c'est là que vous vous étonnez de voir à quel point je suis au courant de l'actualité québécoise, et des débats à propos du foulard. Sans blague, je suis toujours en train de consulter les sites de Radio-Canada et de Cyberpresse. Et le soir, je me télécharge l'émission de Christiane Charette, que j'écoute en bloguant. Merci Internet.)

C'est bien meilleur avec du beurre

Voyez un peu ce qui est écrit sur l'emballage du beurre français :
"Le pain et le beurre font partie d'un petit déjeuner recommandé par les nutritionnistes."

Ah bon, à croire que c'est super bon pour la santé. D'ailleurs, pour les petits maigrichons qui ne seraient pas convaincus, on trouve aussi l'avertissement suivant :
"Le beurre est une graisse visible dont chacun peut maîtriser le dosage."

Oui oui, dans le genre : ne faites pas chier, c'est de votre faute si vous êtes gros.

De toute façon, les Français ont un drôle de rapport avec la bouffe. On est dans le pays de la gastronomie, c'est incontestable. Or, dans la rue, personne n'est obèse. Quelques gros par-ci par-là, mais en tout cas, ça n'a rien à voir avec les Etats-Unis ou le Canada.

Tout de même, lorsqu'il y a une pub de nourriture à la télé, un message défile en bas d'écran. Obligatoirement. Ca ressemble généralement à : "Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour", ou "Pour votre santé, évitez de grignoter entre les repas". Exactement comme si on annonçait des cigarettes - mais ce sont des fromages ou des poudings au chocolat.

D'ailleurs, le Cahier noir en a fait une parodie sur sa page d'accueil.

(C'était mon choc culturel du jour, revenez demain, merci.)

lundi 10 septembre 2007

Dans un ciné tout près


Denys Arcand rocks!

Enveloppes et tremblements


La semaine dernière, il y a eu ce jour où j'ai cru que c'était déjà la fin. Le début de la fin, en fait. Mon aventure sur le marché du travail français semblait bientôt se terminer, c'était inexorable. A mon désespoir.

Ca a commencé lorsque la dame qui me supervise est entrée dans mon bureau en m'annonçant : "Marc-Olivier, aujourd'hui, je vais avoir besoin de toi pour du travail manuel."

Bon. Du travail manuel. Manuel. De quoi?

Sincèrement, à cet instant, je me suis vu en train de déménager des bureaux, ou de monter des boîtes poussièreuses, ou de passer le balai. N'importe quoi, mais ça me faisait peur.
Je me voyais en train de nettoyer les chiottes, comme Amélie Nothomb dans Stupeur et tremblements, et je me disais que c'était le début de la fin. La spirale de l'humiliation s'ouvrait devant moi, parce que je n'avais pas été à la hauteur des standards français.

Ma-nu-el.

Finalement, j'ai donné une heure de mon temps à cacheter des enveloppes pour l'OFQJ. Des centaines d'enveloppes, à mettre dans des boîtes pour la poste, pour faire la promotion de l'organisme partout en France.

La conclusion de l'histoire : c'était juste la corvée de promo annuelle. Tout le monde y a passé une heure, pas juste le petit stagiaire étranger.
Et cette semaine, j'ai regagné mes tâches habituelles.

C'est dommage parce que j'avais l'intention d'écrire un roman qui aurait commencé comme ça : "Monsieur Sarkozy, président de la République, était le supérieur de monsieur Lefret, secrétaire général, qui était le supérieur de madame Machin, qui était ma supérieure. Et moi, je n'étais le supérieur de personne."


(En passant, je suis en train de lire le dernier Nothomb, Ni d'Eve ni d'Adam, et c'est loin d'être son meilleur livre. Stupeur et tremblements est imbattable, contrairement à ce que j'ai lu dans certaines critiques.)

Sur les pavés, la merde

"A Paris, l'idéal, c'est de vagabonder benoîtement en rêvant et en traînant les pieds. Malheureux, attention! Dans ce cas vous prendriez le risque de rejoindre les deux personnes qui, quotidiennement, sont admises à l'hôpital pour avoir glissé... sur une crotte de chien! Plusieurs centaines de clavicules cassées témoignent des nuisances des 300 000 meilleurs amis de l'homme parisiens! Ceux-ci produisent quelque 20 t d'excréments par jour, censés se retrouver dans les caniveaux. Hélas, ils sont le plus souvent sur les trottoirs, et Paris se révèle jusqu'à aujourd'hui l'une des rares grandes villes du monde à ne pas sanctionner les contrevenants."
- Tiré du Routard de Paris 2007.

Je dirais que c'est un peu exagéré, parce que je ne suis pas encore tombé à cause de la crotte de chien (j'en ai même jamais croisé sur mon chemin, pratiquement). Mais bon, je trouvais ça drôle.
(Plusieurs centaines de clavicules cassées... Pense-t-on à ces milliers d'ego blessés, au moins?)

dimanche 9 septembre 2007

L'autre vendredi soir à Paris


Comme mentionné plus bas, quand on vient de la lointaine campagne québécoise et qu'on se retrouve un beau vendredi soir à avoir moins de 26 ans à Paris, on va au Louvre gratuitement.

Or, pourquoi va-t-on au Louvre? Essentiellement pour faire comme la masse : d'abord admirer la Joconde de Léonard de Vinci.

Donc, vendredi dernier, je me trouvai à arpenter l'ancien palais à la recherche de la fameuse toile.

Moins d'une demi-heure après mon arrivée, je localisai le pavillon des arts italiens, et tout à coup, ça y était.
Le tableau le plus célèbre du monde avait frappé ma rétine - et s'enregistrait sur la carte mémoire de mon appareil photo.

Toujours dans le pavillon des peintres italiens, je porte à votre attention une partie du tableau "La messe de fondation de l'ordre trinitaire" où l'on voit clairement des anges en train de voler une boule disco pour la ramener dans le ciel (à croire qu'on ne pense qu'à s'amuser là-haut).

(Et c'est là que vous vous dites : qu'est-ce qu'il est chiant ce petit con d'Américain, inculte, qui ne pense qu'à s'amuser devant les plus grandes toiles du monde. Ben ouais...)


Ensuite, en quête d'inédit, je me dirigeai vers la section dédiée à l'art égyptien, espérant voir une belle momie digne d'un film d'horreur.
Ben, j'ai le regret de vous annoncer que la seule momie que j'ai vue ne faisait pas peur du tout. De la petite bière.

A mentionner que les conservateurs du Louvre ont cru bon de cacher les organes génitaux de la momie, parce bon, c'est un cadavre et qu'il faut respecter sa dignité d'être humain. Mais tout ça ne les empêche pas de la traiter comme un objet d'exposition.
Donc, j'imagine que si la momie se réveille un jour, elle sera reconnaissante aux conservateurs d'avoir caché sa quéquette. Alors peut-être épargnera-t-elle quelques vies humaines dans sa folie meurtrière.

Finalement, j'ai vu la Vénus de Milo (oui, j'ai vraiment fait le circuit touristique habituel). Puis, j'étais dans les catacombes du musée ("Le Louvre médiéval") quand l'heure de fermeture est arrivée et qu'on m'a fichu à la porte.

Je devrais le refaire bientôt.

Nicolas Sarkozy, espion

Reçu un drôle de spam dans mes messages. Je vous cite les meilleures parties :

"A DIFFUSER LARGEMENT

Nicolas Sarkozy est un agent secrètement formé par l’Eglise de Scientologie.

Nicolas Sarkozy est un scientologue de longue date. C’est un agent secrètement formé par l’Eglise de Scientologie, infiltré dans l’appareil politique français et soutenu toujours aussi secrètement par l’Eglise de Scientologie pour y faire carrière. Le véritable programme de Nicolas Sarkozy, c’est celui de l’Eglise de Scientologie, c’est-à-dire la mise en esclavage du peuple français."

Mais ce que j'aime là-dedans, c'est la rigueur de l'argumentation :

"90 Minutes, émission d’investigation, a suivi quelques pistes susceptibles de déstabiliser Sarkozy. Au final, une seule mérite d’être creusée : celle qui raconte comment, sous son règne, le ministère de l’Intérieur a curieusement relâché sa surveillance autour de l’Eglise de scientologie, écartant même un policier spécialement chargé de ce dossier. Interrogé sur ce point, Nicolas Sarkozy, l’ami de Tom Cruise (scientologue affiché), est visiblement très mal à l’aise. Avec franchise, Nicolas Sarkozy a reconnu ne pas avoir d’opinion arrêtée sur une secte pourtant maintes fois dénoncée. Et la porte-parole de la scientologie en France a expliqué comment la situation de la secte s’est améliorée lors de son passage à l’Intérieur, notamment avec le départ d’un policier gênant."

"Si vous voulez avoir mon avis, Nicolas Sarkozy est un scientologue, comme Tom Cruise. Seulement il ne le dit pas. Pourquoi est-ce que je pense ça? Parce que Nicolas Sarkozy est typical scientologist PR (manipulation du public et de l’entourage typique d’un scientologue). Reste à le prouver. Mais ça viendra.
Paul de Maison Neuve.
Cordialement."

Il faut aussi souligner la conclusion du message, légèrement menaçante :

"Les personnes qui ont porté directement ou indirectement entrave à la liberté de communication, notamment à propos du spam, seront jugées pour crime contre l’humanité.

Ceux et celles qui refusent de recevoir des communications sont des personnalités hautement criminelles. Ils et elles doivent être détectés et mis hors d’état de nuire."

(Je crois que je suis bon pour échapper au goulag.)

Mystère

En franco-québécois, on dirait : ça schlingue en tabarnack.

En ce moment, il y a une très mauvaise odeur dans mon frigo depuis quelques jours et vraiment, ça me perturbe parce que je n'arrive pas à mettre le doigt dessus.

Ca sent vraiment la merde, surtout vers le bas - là où je mets mes trucs.

J'ai nettoyé mes pots, j'ai enlevé le tiroir et je l'ai lavé, j'ai senti ma nourriture. Je n'ai rien trouvé de suspect.

Peut-être que c'est l'odeur de toute ma bouffe mélangée.

Maman, est-ce qu'il y a quelque chose que tu as oublié de me dire, côté hygiène de maison?

samedi 8 septembre 2007

Plus que 15 semaines

Ce soir, je suis allé au Louvre, qui ouvre ses portes gratuitement tous les vendredis soirs aux moins de 26 ans.
(Oui. Le Louvre. Gratis. Tous les vendredis soirs. Jusqu'en décembre.)

Et demain, j'ai une rencontre avec des gens du Cahier Noir, et il y a aussi un opéra que j'aimerais aller voir en soirée (oui, parce que présentement, c'est le Festival de l'opéra de rue de Paris).

En ce moment, je me dis qu'il y a tant de choses à faire à Paris que si je fais tous les musées que je veux voir, tous les monuments que je veux visiter, si je fréquente tous les festivals et si je participe à toutes les activités gratuites qui me sont offertes, si je lis tous les journaux qui me tombent sous la main et si j'écris tout ce qui se passe dans ma vie sur mon blogue, je ne pourrai jamais faire tout ce que je veux durant les 15 semaines qui me restent.
J'aimerais éventuellement visiter un peu les alentours, aller voir d'autres villes, mais je me rends compte que Paris offre beaucoup beaucoup beaucoup de choses. C'est comme suffisant en soi.

Une capitale, c'est une capitale. Ca change de Chicoutimi.

Aïe

Ce matin, je me suis brûlé avec mon espresso, et là, j'ai encore mal à la langue et au palais. Ainsi, je ne peux pas dîner de la petite soupe aux lentilles qui attend dans mon frigo depuis deux jours.
Dans mon malheur, je suis condamné à me préparer un genre de vins et fromages, avec du pâté de foie, quoique le pain baguette, bien que frais du jour, soit un peu trop croustillant pour mon palais.

Ca me prendrait une de ses bonnes glaces italiennes qu'on retrouve un peu partout dans la capitale. Sur la rue Mouffetard, par exemple, où elles sont servies en forme de fleur.

La vie à Paris est si difficile.

jeudi 6 septembre 2007

Paris la nuit

Allons-y par numéros - ou comment retrouver le fil de ma soirée.

1) Je croyais que mon pont préféré de Paris, c'était Alexandre III. Mais j'avoue que le pont Neuf, avec son éclairage du soir, est pas pire non plus.

2) La pointe de l'île de la Cité est un endroit magnifique!!! A voir. Et puis il faut se rendre vraiment au bout de l'île. On a l'impression d'être au coeur de Paris, et d'être nulle part en même temps. En plus, l'eau de la Seine est très près. Ca doit être super romantique à deux, beaucoup plus que la Tour Eiffel. En plus, il n'y avait presque personne sur la pointe, juste quelques amis qui pique-niquaient comme ça.


3)Voici les lampions de Notre-Dame. Le soir, la cathédrale est super obscure - ben, comme en plein jour, en fait - et il y a juste les lampions pour éclairer. C'est cool. Quasimodo devait avoir une génératrice. (Excusez si la photo est plutôt noire. Le photographe n'a pas passé son cours de photo sans flash dans une obscure cathédrale médiévale. Des choses qui arrivent.)


4) Babine : j'ai trouvé le fameux Nos ancêtres les Gaulois! Ben ouais, je déambulais comme ça et je suis arrivé direct devant - ça s'appelle de la chance. C'est en plein centre de l'île Saint-Louis. Ca a l'air très frugal, mais surtout affreusement cher! Ouais, genre que le prix d'un repas, c'est une semaine d'épicerie. On va y penser. (De toute façon, avec le "Nos ancêtres les Gaulois", je suis certain que c'est un resto d'extrême-droite.)

L'administration, le feuilleton

Retournement de situation (eh oui, ma vie n'est qu'une suite de choses imprévues et toujours plus surprenantes les unes que les autres, c'est mon karma, mon fardeau, mon drame) : je pourrai peut-être voter, car à la suite de courriels échangés avec les fonctionnaires d'Elections Canada, on m'a donné des pistes pour compléter mon dossier (je vous rappelle qu'au dernier épisode, on me demandait une preuve de résidence au Québec, ce que je n'avais pas ici). Aujourd'hui, on m'a finalement annoncé qu'une trousse de vote à mon nom allait finalement partir avant la fin de la journée.

Le tout a été rendu possible grâce à l'intervention rapide de mon père, qui a gentiment télécopié mon bulletin de cégep à Ottawa, cet après-midi. Merci papa!

Maintenant, j'attends ma trousse pour le début de la semaine prochaine. Je dois ensuite la renvoyer pour qu'elle revienne au Canada avant le 17 septembre à 18 heures.

D'autres développement devraient survenir. Bref, j'ai encore de la matière (beaucoup, même) pour mon blogue. Ce n'est pas fini tant que ce n'est pas fini!

mercredi 5 septembre 2007

Vu à Saint-Denis


Vous pouvez m'expliquer ce qu'on veut dire par ces "filles" et ces "chiken chica" dans la salle au premier étage?

Fuel for Olympia

Juste un petit mot pour dire que dimanche dernier, j'ai visité gratuitement le musée d'Orsay (ben ouais, parce que le premier dimanche du mois, tous les musées parisiens sont gratuits).

Il y avait l'Olympia que je voulais voir. Pas le théâtre, mais bien la toile de Manet. D'ailleurs, la voici dans son environnement naturel, surprise par l'auteur de ces lignes qui avait enlevé le flash de son appareil, bien sûr, parce qu'il ne veut pas détruire l'Art et endommager de vieilles toiles.



C'est drôle parce que présentement, la compagnie Diesel fait beaucoup de publicité autour de son nouveau parfum, Fuel for life. Vous voyez, on peut remarquer une certaine influence de l'Olympia de Manet. Même pose, même fort contraste entre le blanc et le noir.

(Ceci dit, le musée d'Orsay est magnifique. C'est LE musée impressionniste. En fait, il cible la période XIXe siècle, début XXe dans l'art français. Beaucoup de grandes toiles, dont le Bal du moulin de la galette, qui me fait toujours penser à 1) mon père 2) les biscuits crème française 3) Amélie Poulain. A voir.)

Qu'avez-vous fait à ma Tour (McCain)?


Voici la fameuse Tour Eiffel version Coupe du monde de rugby, à la dernière mode de Pââriiiis.

Sans blague, la France accueille cette année la Coupe du monde de rugby, et c'est la folie. Le XV de France est partout : il y a des banderoles dans les rues, des posters, des pubs télés, des articles un peu partout. Ca commence cette semaine, tout le monde en parle et tout le monde est persuadé que la France va gagner.

En plus, la finale va se tenir au célèbre Stade de France (comme dans le titre d'album "Céline au Stade de France"), à SAINT-DENIS - Rock ON!!
(Et le coût d'une place n'entre vraiment pas dans mon budget, et dans le budget du commun des mortels - Rock OUT!!)

Donc, ce soir, j'ai vu qu'une partie de la Tour Eiffel est éclairée en vert, et il y a un beau gros panneau lumineux "Coupe du monde de rugby". Il y a même un ballon ovale géant accroché à l'intérieur de la Tour.

(Parallèllement à tout ça, il n'y a rien qui remonte le moral autant qu'une ballade sur le bord de la Seine, que l'on accompagne d'une crêpe nutella au pied de la Tour Eiffel.)

Bien pensé

Aujourd'hui, je racontais aux gens du bureau que je venais d'une région éloignée des grands centres, mais où tout le monde se connaissait et parlait la même langue (et qu'on était tous des cousins, enfin bref, le discours habituel). Et là, une collègue m'a dit à peu près ça : "En France, les distances entre nos villes et nos maisons sont beaucoup plus courtes qu'au Québec. Mais nos origines sont très variées, alors les gens se mettent des distances entre eux.
Au Québec, le territoire est très étendu et les distances sont très grandes. Mais cela n'empêche pas les Québécois d'être bien près les uns des autres, humainement parlant."

Quand l'ordi va, tout va

Les amis, je ne suis pas mort. Mon silence des quelque 24 dernières heures (on s'attache vite, hein?) s'explique par le fait qu'hier soir, j'étais persuadé d'avoir totalement cassé l'ordinateur de ma propriétaire, qui ne répondait plus au démarrage (eh oui, un bouton d'alimentation est si vite appuyé, et un PC est si rapidement bousillé).

Donc, j'étais vraiment mal à l'aise. Mais, miracle, ma proprio elle-même a réussi à sortir la machine de sa torpeur ce matin, et j'avoue que je ne sais pas trop comment elle a fait, mais en tout cas, j'ai eu l'air un peu idiot.

(Depuis, je traite l'ordinateur comme un truc rare, précieux et fragile.)

Sinon, j'ai eu une soirée de merde hier soir avec de sales Français de merde qui n'arrêtaient pas de m'imiter et de se moquer de mon accent. En fait, ce sont des amis de ma coloc qui sont venus, et au début, je les trouvais drôle, et ils m'imitaient super bien, mais ensuite c'est devenu lourd et ça m'a complètement saoulé.

Ca me fait penser qu'il y a près de trente ans, Pauline Julien a chanté la chanson L'étranger. C'est vraiment bien et ça finit en disant : "Croyez-vous qu'il soit possible d'inventer un monde où il n'y aurait plus d'étranger?"

Certains seront tout de même contents de savoir que j'ai gardé mon accent bien québécois, même si je prends les expressions du pays.

On dit parfois que l'on est bilingue lorsqu'on se met à penser dans la langue étrangère. Ben, depuis la semaine dernière, il y a des soirs où je sors du bureau et je me parle avec un accent.

Et là, j'ai besoin d'aller marcher un peu sur Paris pour me changer les idées.

lundi 3 septembre 2007

L'administration, grrr

Là, c'est le moment où je suis down parce qu'Elections Canada m'a envoyé un courriel pour me dire qu'ils avaient pas reçu ma pièce justificative pour ma demande, parce que les adresses écrites à la main, ça ne compte pas.

A part mon passeport, je n'ai pas ici le moindre chèque ou bulletin, ou la moindre facture ou carte d'identité avec mon adresse au Lac-Saint-Jean.

Alors je déprime - et j'enrage en même temps - parce qu'il semble que je ne pourrai pas voter aux prochaines élections partielles. Mettez ça sur le compte des dernières campagnes pour faire sortir le vote des jeunes, ou sur tous les discours que j'ai entendus à propos de l'importance de s'exprimer, ça me fait chier. On m'a vraiment mis dans la tête qu'il est important de voter, faut croire.

D'une part, je trouve ça bête de ne pas pouvoir m'exprimer dans un scrutin.

De l'autre, c'est que je n'ai pas l'intention de donner mon opinion sur mon blogue, alors que je pourrais très bien le faire pour compenser.

Oui, je sais très bien pour qui j'aurais voté, et pourquoi. Je pense que j'ai une conscience politique, je me définis comme un citoyen, j'ai des idées sur le fonctionnement de la société et il y a des choses auxquelles je crois très fort.

Mais le chemin de ma carrière étant une belle aventure mystérieuse, je ne sais pas trop où je peux me retrouver plus tard. Journaliste ou pas, que sera sera. Il ne faudrait pas que je me ferme des portes parce qu'à vingt ans, j'ai stupidement écrit sur mon blogue pour qui je voterais.

L'expression démocratique, ça n'a pas de prix. C'est la même chose avec la crédibilité journalistique.

Alors voilà, je me retrouve censuré, privé du droit de vote, et je me défends de crier mes allégeances sur Internet.

(Et sur une touche plus pragmatique, je me jure de bien faire changer mon adresse lorsque je déménagerai à Québec en janvier.)

Merci

Je crois que je ne remercierai jamais suffisamment Babine pour m'avoir prêté ses mini hauts-parleurs. D'une extrême utilité. Ca me permet d'arriver au travail bien réveillé, de bonne humeur, parce qu'une sonnerie de montre, ça réveille plutôt bête. Alors à mon réveil, je m'étire le bras et je démarre mon lecteur CD (ce qui me permet de me rendormir un peu, mais avec de la musique).

Pour ranger sa chambre ou entamer la journée, les hauts-parleurs font partie des petits détails qui font la différence.

Alors merci Babine. Je te souhaite une bonne journée.

(Oui, et moi je commence à travailler à 10 heures le matin, c'est très bien - et j'ai encore de la difficulté à me lever.)
(Et en plus, je suis au boulot aujourd'hui, moi, pendant que tous les Québécois déconnent avec leur Fête du travail. Ah, pas facile de vivre en France.)

dimanche 2 septembre 2007

Pâle septembre


C'est la fin de l'été. "Le vent est si tendre sur midi, tu es septembre sur Paris", chante Daniel Bélanger. Alors j'ai justement eu envie d'aller voir à quoi ça ressemble, septembre sur Paris, samedi.

Parti de l'Arc de triomphe, j'ai descendu les Champs élysées. Ensuite, j'ai pris l'avenue Montaigne, où il y a toutes les grandes boutiques de mode, et la rue était pleine de gens bien fringués, super friqués, qui allaient d'une boutique à l'autre avec leur sac Dior ou Gucci, alors que j'osais à peine regarder la vitrine. J'ai vu une paire de lunettes fumées qui me vaut un mois de loyer.

Ensuite, j'ai fait le boulevard Saint-Germain (célèbre pour ses librairies et cafés), le Pont neuf (plus vieux pont de Paris) et l'île de la Cité (où il y a Notre-Dame et Sainte-Chapelle).

(Je suis juste passé dans la cour du Louvre. Il était déjà tard alors je ne suis pas rentré voir les expositions. Ce sera pour une prochaine fois.)

Et la chanson que j'avais dans la tête, c'était Je me souviens, chantée par Yves Montand.
"Je me souviens de nuits qui n'ont été rien d'autre que des nuits
Je me souviens de jours où rien d'important ne s'était produit
Un café dans le bois près de la gare Saint Nom La Bretèche
Le bonheur extraordinaire en été d'un verre d'eau fraîche
Leeeeees Chaaamps-E-ly-séééées, uuuun soiiiiiiiiir souuus la pluiiiiiie"
(Faut écouter la chanson pour comprendre.)

Plutôt marrant



Comme quoi certains brins d'herbe savent lire, mais pas la majorité.


Lynda Lemay, ce n'est pas une rumeur. Elle doit certainement pogner avec ces affiches-là dans le métro. (Ceci dit, une fille du bureau m'a dit qu'elle avait l'impression de parler à Garou lorsqu'elle venait me voir.)

samedi 1 septembre 2007

Un vendredi soir à Paris

J'ai eu un vendredi soir plutôt occupé, hier.

A la sortie du bureau, j'ai tout de suite pris le métro car j'avais rendez-vous avec des gens du Cahier Noir, un site Internet que je consulte assez souvent.

J'étais super excité de pouvoir enfin connaître ces personnes avec qui je corresponds depuis des mois. Sont-ce d'honnêtes gens sympas? Des Parisiens snobs? Des psychopathes ayant habilement tissé leur toile? J'allais enfin le savoir.

Or, dans mon excitation à rencontrer des amis parisiens, j'ai mésestimé le temps de métro, et c'est avec une demi-heure de retard que je suis arrivé au rendez-vous (comprendre : l'autre bout de la ville).

Heureusement, Laure et Elisa m'attendaient toujours. D'ailleurs, Elisa avait enfilé son plus beau gilet rouge avec Canada écrit dessus. Laure m'a raconté ses souvenirs de voyage du Québec, lorsqu'elle était enfant. Elle est même allée au Lac Saint-Jean!

D'autres amis sont venus, puis nous sommes allés manger dans un restaurant de tartes de la rue Mouffetard, et nous avons mangé des glaces en forme de fleur pour dessert (d'ailleurs, je regrette de ne pas avoir pris une photo de ma glace).

J'ai quitté tout ce beau monde vers 21 heures, car j'allais aussi au théâtre! Ben oui, à peine arrivé et déjà plongé au coeur de la vie culturelle parisienne, que veux-tu.

En fait, nous étions quelques employés de l'OFQJ à assister au spectacle de Gustave Parking. C'est un humoriste qui a déjà fait une activité de l'Office dans les années 80, d'où notre sorte de délégation à son spectacle. On m'avait dit qu'il était "déjanté". Ben, je ne sais pas ce que déjanté signifie exactement, mais c'était très bien. Gustave Parking est un espèce de clown qui joue avec des objets et qui se déguise sur scène. Il a même fait une vente aux enchères à la fin de son spectacle! L'entrée était de 2 Euros, ce qui passe plutôt bien dans mon budget.

J'ai repris le métro vers minuit, direction Saint-Denis. J'avais un peu peur de 1) arriver trop tard et que les transports soient terminés et 2) surprendre les jeunes des banlieues qui vont se battre le soir sur Paris (voir actualité de lundi et mardi), mais rien de tout cela n'est arrivé.



Sinon, j'essaie vraiment de m'immerger dans le mode de vie français. Je parle de petit déjeuner, déjeuner et dîner (20 heures), je dis même week-end (oui, ça m'écorchait la langue au début, mais on s'immerge ou on ne s'immerge pas). J'ai adopté la baguette de la boulangerie du coin. Et surtout, je fais de grands efforts pour dire "Au revoir!" au lieu de "Bonjour!" lorsque je quitte une personne - les Québécois sont marrants, qu'on me répond quand je me trompe.
J'aime Paris, j'aime la bouffe, j'aime ce que je vois, j'aime Saint-Denis et mon appart, je m'entends bien avec ma coloc, les gens de l'OFQJ sont sympas. Tout va très bien.