Là, c'est le moment où je suis down parce qu'Elections Canada m'a envoyé un courriel pour me dire qu'ils avaient pas reçu ma pièce justificative pour ma demande, parce que les adresses écrites à la main, ça ne compte pas.
A part mon passeport, je n'ai pas ici le moindre chèque ou bulletin, ou la moindre facture ou carte d'identité avec mon adresse au Lac-Saint-Jean.
Alors je déprime - et j'enrage en même temps - parce qu'il semble que je ne pourrai pas voter aux prochaines élections partielles. Mettez ça sur le compte des dernières campagnes pour faire sortir le vote des jeunes, ou sur tous les discours que j'ai entendus à propos de l'importance de s'exprimer, ça me fait chier. On m'a vraiment mis dans la tête qu'il est important de voter, faut croire.
D'une part, je trouve ça bête de ne pas pouvoir m'exprimer dans un scrutin.
De l'autre, c'est que je n'ai pas l'intention de donner mon opinion sur mon blogue, alors que je pourrais très bien le faire pour compenser.
Oui, je sais très bien pour qui j'aurais voté, et pourquoi. Je pense que j'ai une conscience politique, je me définis comme un citoyen, j'ai des idées sur le fonctionnement de la société et il y a des choses auxquelles je crois très fort.
Mais le chemin de ma carrière étant une belle aventure mystérieuse, je ne sais pas trop où je peux me retrouver plus tard. Journaliste ou pas, que sera sera. Il ne faudrait pas que je me ferme des portes parce qu'à vingt ans, j'ai stupidement écrit sur mon blogue pour qui je voterais.
L'expression démocratique, ça n'a pas de prix. C'est la même chose avec la crédibilité journalistique.
Alors voilà, je me retrouve censuré, privé du droit de vote, et je me défends de crier mes allégeances sur Internet.
(Et sur une touche plus pragmatique, je me jure de bien faire changer mon adresse lorsque je déménagerai à Québec en janvier.)
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