Au moins, il y a quelque chose qui me soulage dans l'épopée de mon bulletin de vote.
Supposons qu'il me soit parvenu jeudi ou vendredi. J'aurais alors dû l'envoyer à Ottawa par messagerie - à mes frais - pour qu'il parvienne au bureau de vote à temps.
On n'arrête pas de me dire que la démocratie n'a pas de prix (enfin, mis à part le sang de nos chers soldats canadiens en Afghanistan). Donc, moralement, il aurait peut-être fallu que je me débrouille pour envoyer mon vote à temps. Supposons que j'aie reçu mon bulletin de vote avant le vote. Payer ou ne pas payer?
Heureusement, les délais postaux m'ont évité cet affreux dilemme moral, et je peux encore me regarder dans le miroir en me disant que j'ai fait mon possible.
Merci les délais postaux.
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire