samedi 1 septembre 2007

Un vendredi soir à Paris

J'ai eu un vendredi soir plutôt occupé, hier.

A la sortie du bureau, j'ai tout de suite pris le métro car j'avais rendez-vous avec des gens du Cahier Noir, un site Internet que je consulte assez souvent.

J'étais super excité de pouvoir enfin connaître ces personnes avec qui je corresponds depuis des mois. Sont-ce d'honnêtes gens sympas? Des Parisiens snobs? Des psychopathes ayant habilement tissé leur toile? J'allais enfin le savoir.

Or, dans mon excitation à rencontrer des amis parisiens, j'ai mésestimé le temps de métro, et c'est avec une demi-heure de retard que je suis arrivé au rendez-vous (comprendre : l'autre bout de la ville).

Heureusement, Laure et Elisa m'attendaient toujours. D'ailleurs, Elisa avait enfilé son plus beau gilet rouge avec Canada écrit dessus. Laure m'a raconté ses souvenirs de voyage du Québec, lorsqu'elle était enfant. Elle est même allée au Lac Saint-Jean!

D'autres amis sont venus, puis nous sommes allés manger dans un restaurant de tartes de la rue Mouffetard, et nous avons mangé des glaces en forme de fleur pour dessert (d'ailleurs, je regrette de ne pas avoir pris une photo de ma glace).

J'ai quitté tout ce beau monde vers 21 heures, car j'allais aussi au théâtre! Ben oui, à peine arrivé et déjà plongé au coeur de la vie culturelle parisienne, que veux-tu.

En fait, nous étions quelques employés de l'OFQJ à assister au spectacle de Gustave Parking. C'est un humoriste qui a déjà fait une activité de l'Office dans les années 80, d'où notre sorte de délégation à son spectacle. On m'avait dit qu'il était "déjanté". Ben, je ne sais pas ce que déjanté signifie exactement, mais c'était très bien. Gustave Parking est un espèce de clown qui joue avec des objets et qui se déguise sur scène. Il a même fait une vente aux enchères à la fin de son spectacle! L'entrée était de 2 Euros, ce qui passe plutôt bien dans mon budget.

J'ai repris le métro vers minuit, direction Saint-Denis. J'avais un peu peur de 1) arriver trop tard et que les transports soient terminés et 2) surprendre les jeunes des banlieues qui vont se battre le soir sur Paris (voir actualité de lundi et mardi), mais rien de tout cela n'est arrivé.



Sinon, j'essaie vraiment de m'immerger dans le mode de vie français. Je parle de petit déjeuner, déjeuner et dîner (20 heures), je dis même week-end (oui, ça m'écorchait la langue au début, mais on s'immerge ou on ne s'immerge pas). J'ai adopté la baguette de la boulangerie du coin. Et surtout, je fais de grands efforts pour dire "Au revoir!" au lieu de "Bonjour!" lorsque je quitte une personne - les Québécois sont marrants, qu'on me répond quand je me trompe.
J'aime Paris, j'aime la bouffe, j'aime ce que je vois, j'aime Saint-Denis et mon appart, je m'entends bien avec ma coloc, les gens de l'OFQJ sont sympas. Tout va très bien.

2 commentaires:

Unknown a dit...

Impressionnant... tu sembles déjà te confondre dans la masse. je suis contente que tout ce passe bien ! Et je tiens encore à te remercier car ton blogue fait démarrer mes journées du bon pied.. Arriver au bureau et te lire est déjà devenu une habitude pour ne pas dire un rituel essentiel pour la nouvelle femme au bureau que je suis :)

Mémoriale a dit...

Non mais mon pull CANADA je le porte très souvent (et en l'occurrence, toute la semaine, parce que c'était le seul que j'avais pris avec ^^).

C'est vrai que tu t'intègres vite ! Il faut dire que tu es un cobaye idéal, ouvert, souriant et sympathique :D

J'espère qu'on se reverra avant ton départ (je retournerai sûrement à Paris pour un concert, le 3 décembre). En attendant, lâche pas !