vendredi 21 décembre 2007

Souffrir leçon 1

Mercredi 19 décembre

Je rentre d’Irlande, quatre jours magnifiques à découvrir les côtes et boire de la Guinness, et il est une heure. J’ai une nuit à Saint-Denis pour terminer mes valises.

Six heures plus tard, je traîne mes 33 kg de bagages (j’en avait 26 à l’arrivée) et mon unique heure de sommeil dans les couloirs du métro parisien. C’est l’heure de pointe, c’est fou, les gens sont stressés, je suis fatigué.

Pendant que je reprends mon souffle, il y a un homme qui met la main sur une de mes valises. «Je vais t’aider, tu vas voir.» Non mais, j’ai l’air si naïf, jeune et expérimenté ou quoi? Je regarde l’homme droit dans les yeux et il détale. Je le présume honteux de ses mauvaises intentions.
Me faire voler une valise dans le métro le matin de mon départ serait une étrange façon pour la France de me dire au revoir, ai-je pensé.

En route vers l’aéroport, je remarque que les champs sont givrés.



En décollant, je vois presque les mots À suivre dans le paysage.
Sept heures d’avion. Je traverse l’Irlande pour la quatrième fois.
On nous présente le film Ratatouille. Quelle expérience étrange : on quitte Paris, on visionne un film américain sur la cuisine française, on mange de la nourriture de vol.

À Québec, il y a de la neige, il fait froid, je prends un taxi.



Je suis encore courbaturé.

1 commentaire:

Beo a dit...

Bon retour au pays, ça doit faire un choc quand même... toute cette neige! He he!